Le clan Kotomura a su, et depuis maintenant de longues générations, se faire admirer, aduler et craindre. L’immense fortune sur laquelle se repose Keito Kotomura, le doyen du clan n’est que le reflet visible de toute la puissance sous-jacente d’une telle famille. Forgée par le sacrifice de soi et le sang, le clan était à l’origine l’une des plus grandes familles de samouraïs présentes sur le sol japonais. Anoblie par l’empereur en personne, les ancêtres de Nadeshiko ont su prospérer des opportunités offertes par ce statut. Ravagée par l’inflation et l’évolution en flèche des nouvelles technologies, le clan décida de choisir une voie industrielle et insuffla énormément dans les recherches et la réalisation des machines de l’avenir. D’abord poussé dans l’armement ou elle s’enrichit et écrasa ses concurrents. Or, le clan su trouver une brèche ou fuir à l’arrivée des américains lors de la seconde guerre mondiale. Dès lors, la famille Kotomura compris que son salut était dans l’acceptation de l’ennemi et bien que le mal dans l’âme, elle se résolue à collaborer avec l’insecte qui polluait les terres sacrées de sa nation. Bien que farouchement rejetée de ses semblables japonais, Le clan était l’une des premières familles à travailler pour et avec l’ennemi. Poussé par l’envahisseur, la trahison fut son quotidien autant que l’enrichissement qui en résultait. Il n’était plus question d’armes mais étant la famille possédant le plus d’usines et de fabriques sur le pays, reconvertir toutes ses industries fut nécessaire. En misant sur la micro-technologie et sur l’importation aidée par ses contacts américains, le clan démultiplia ses richesses choisit de l’insuffler dans tout ce qui lui était possible ; De la reconstruction après Hiroshima et Nagasaki mais aussi partout sur le territoire ou la guerre avait laissé les plaies béantes de son passage. Il était dit que le Japon avait son médecin et il prenait la forme de la famille Kotomura. Son apport économique était tel que tout homme recherchant à s’élever et souhaitant durer savait qu’il fallait se faire aimer des Kotomura. Aux cours des années 60, on peut dire de la famille Kotomura qu’elle portait la mort à ceux qui lui refuse ses caprices et que son bon-vouloir guide énormément les hommes de forte influence. Soutenue par les tutelles américaines, L’empire Kotomura sévis dans tous les domaines et s’immisce sous toutes les formes. Les domaines culturels, industriels, économiques et tant d’autres avaient été entachés par le clan Kotomura .Tel un chêne au tronc solide, ses branches touchent à tout et prospèrent… C’est ainsi que naquit l’homme de fer…
De nos jours, le maître et doyen de la famille n’est autre que Keito Kotomura. Cet homme froid et sans cœur reste inconsidérément rendu célèbre par son incroyable cruauté et son incapacité totale à éprouver des sentiments. Il devint le maître de la famille à 21 ans, son père décédant tragiquement lors d’un accident routier. Impartial, sa première épouse découvrit sa froideur par le pire des moyens. Forcée par sa famille, la jeune Tomoyo Hitachi n’eut pas d’autre choix que d’épouser le fils et maître du clan Kotomura. Du haut de ses 15 ans, la jeune mariée vit une année passée avec son nouvel époux qui n’était autre que Keito. D’abord réjouie par l’honneur offert par le clan Kotomura, elle chercha à se montrer digne de son nouveau rang acquis et redoubla d’efforts. Elle souhaita d'abord fêter avec son époux les festivités calendaires mais celui-ci était irradié d'horreur à l'encontre de toute ces niaiseries et décida que tant qu'il serait doyen et chef de sa famille, il n'y aurait aucune festivité frivole de ce genre. Hélas, l’intérêt de Keito pour son épouse restait nul et il n’attendait qu’une seule chose d’elle ; un héritier. Or la jeune femme après de nombreuses tentatives, enfanta que d’une fille. Pour Keito ce fut trop. Il supprima l’enfant née et poussa son épouse au suicide forcé. La famille de la défunte tenta bien de traîner Keito aux pieds de la justice, mais que faire contre une famille au nom qui se fait craindre avant même de le prononcer ? L’argent coula tel un flot et noya les Hitachi dans leur propre détresse. Keito épousa sa seconde femme, Kiyoko, mais celle-ci sachant les méfaits de son mari, savait la raison de sa présence en ces lieux ; elle était la monnaie d’échange contre les dettes que ses parents avait acquis sur le dos des Kotomura. Sans aucun attachement pour son nouvel époux c’est avec dégoût qu’elle perdit sa fleur et l’espoir d’aimer… Keito trouvait le comportement de son épouse parfait à ses yeux, contrairement à Tomoyo qui le sollicitait et recherchait des miettes d’un amour inexistant, Kiyoko était silencieuse et absente laissant son mari à ses affaires. Les choses évoluant ainsi, Kiyoko s’engrossa et donna naissance à un jeune garçon : Yoichi. La nouvelle mère, bien que maudissant l’être qui fit d’elle une mère, aimait son enfant et se révéla être une excellente maman. Keito se réjoui de la naissance de son fils et s’enticha de son épouse qui restait froide à toute avance de sa part. Bien que sa nouvelle paternité évoquait en lui des émotions qu’on ne lui connaissait pas, il prit d’autant plus son rôle de maître de la famille au sérieux et rechercha toujours plus de sécurité pour les siens tout en gardant son titre ; l’Homme de fer.
Le temps faisant son office, Yoichi vieillit et s’éduquait toujours plus afin de pouvoir suivre les traces de son père. Le jeune homme est passé par les meilleurs enseignements et poussait toujours vers la perfection. Son ambition n’atteignait pas de limites. Prêt à tout afin de conserver l’excellence de la famille, ses efforts restaient couronnés de succès. Son intérêt pour la réussite de l'entreprise familiale s'imposaient comme un fondement capital de son évolution personnelle. Lors de son entrée en bourse, il rencontra une jeune femme du nom de Miya. Celle-ci avait une véritable qualité exceptionnelle pour prévoir les mouvements et les fluctuations de la bourse. Attiré par tant de réussite, Yoichi vit en elle son avenir et ce fut réciproque… Les fiançailles furent annoncées et les épousailles grandioses… Mais lorsque Miya tomba enceinte quelques années plus tard, Yoichi sentait son épouse se morfondre au fur et à mesure que son ventre grossissait. Il tenta maintes fois de lui faire avouer ses angoisses mais celle-ci préféra voir Keito et Kiyoko pour se confier. Elle leur annonça que son don pour la Bourse n’était pas juste « un don » et elle leur révéla être une alice. Celui-ci était un don de prémonition qu’elle aiguisait pour la Bourse afin de ne pas l’user pour découvrir l’avenir des gens. Mais, elle avait ressenti comme une sensation maternelle que son enfant serait une alice. Le couple âgé ne fut pas surpris par la déclaration de Kiyoko et Keito se justifia ainsi :
« - Chère Miya, Nous savons depuis le début vos capacité et cet alice que vous possédez. Sachez, que je n’aurais pas marié mon héritier et fils à n’importe qui. Lorsqu’il vous a introduit auprès de moi, j’ai empressé de faire enquête sur vous. De l’abandon de vos parents à l’académie à votre cursus scolaire j’ai bien compris qu’elle avait été votre jeunesse et votre vie. Je vous trouve bien naïve de croire que je ne connais pas l’existence de votre espèce. Or, j’ai accepté votre présence en ces lieux et famille car j’ai bien compris votre importance. Par ailleurs je vous l’annonce maintenant si vous ne le saviez pas ; vos parents ont fui le pays avec votre jeune frère il y a des années lorsqu’il présenta les mêmes qualités que vous : mais le jeune enfant fut enlevé et vendu. Quand à vos parents ils ne sont plus de ce monde. J’ai tenté de rechercher votre jeune frère dans le but de jouir des qualités dont il dispose mais celui-ci est décédé des suites de la forme d’alice qu’il avait ; il était limité. Sachez que j’ai participé grandement aux fonds qui ont bâti le complexe éducatif dont vous avez été prisonnière des années durant. Bien évidemment je ne suis pas le seul et depuis que les alices en ont repris le contrôle je n’y plus aucune emprise… Je n’ai pas pris la peine d’expliquer tout cela à Yoichi qui voit en vous un être de confiance et d’excellence je vous laisse donc lui expliquer vous-même… »
La future mère s’exprima alors auprès de son mari qui apprit toute l’étendue du passé de son épouse. Yoichi eu en premier lieu un certain choc et temps d’adaptation mais cela n’eut aucun effet sur l’attachement qu’il éprouvait pour sa femme. L'annonce des "capacités" de son épouse lui avait comme fait pousser des ailes... Son engouement pour le succès et la réussite de son entreprise était à son summum et Yoichi voyait grand, bien plus grand pour l'avenir. Plusieurs mois plus tard, la jeune Nadeshiko naquit.
Nadeshiko était un bébé plutôt agité et ne laissait pas beaucoup de répit à ses parents. Très tôt âpres sa naissance, Yoichi entreprit de s’envoler pour les Etats-Unis, pour l’internationalisation de plusieurs firmes de la famille. Sachant les ressources financières assurées et protégées par son épouse fort utile, il décida d'octroyer ses compétences et son ambition à l'avenir de l'entreprise. Miya devait alors concilier son travail qui devenait de plus en plus éreintant et sa petite fille qui ne lui laissait aucun répis. La jeune enfant s’avéra très vivace et très éveillée pour son âge. Elle s’extasiait de tout et les journées passées à la demeure familiale ressemblaient à une école de la vie. A deux ans, elle jouait, dessinait, rigolait et arborait surtout une beauté impressionnante qui était presque perturbant pour Miya qui voyait en sa fille une véritable poupée de porcelaine. Yoichi parti, des règles avaient été imposées depuis lors par Keito. Miya se devait de rester discrète et si elle venait à manquer à cette regle, on le lui faisait comprendre. Vue comme un parasite, Kiyoko qui n’appréciais guère le fait que sa belle-fille soit une alice, lui coupait au fur et a mesure toute communication avec son époux. Sa place était celle d'un âne qui n'était présente parmi eux uniquement par son don. L'enfant né étant par ailleurs une fille aux cheveux et aux yeux violets, l'amertume et le rejet se mêlaient au quotidien. Miya devenait de plus en plus fatiguée et Keito était plus qu’exigeant quant à ses prédictions. Quelques années plus tard, Yoichi perdurait à l’étranger et recevait régulièrement des informations concernant son épouse et sa progéniture. Son lancement dans l’international était plus que fructueux et il s'enorgueillie d'une telle réussite. Aguiché par tant de pouvoir et de responsabilités, il se donnait corps et âme pour sa carrière et ne vivait que pour son nouveau bébé. Non pas qu'il n'aimait pas son épouse, mais il n'était pas homme à être papa gâteau et son éducation stricte basée sur l'excellence n'avait en aucun cas poussée son affection vers la famille... Il se rassurait en bon homme de valeurs que son épouse et son enfant se portait bien par le biais de sa mère et cela le convenait. Pourtant, la réalité était bien plus terne. La jeune mère s’épuisait et de longues semaines de repos ne lui suffisaient pas. Miya savait ce qui lui arrivait ; sa vie et son alice arrivaient à leur terme. Bien qu’elle ait essayé d’en réduire l’usage, l’avarice de la famille Kotomura nécessitait toujours plus de prédictions.
Peu de temps avant l’entrée à l’école de Nadeshiko, Miya mourut à son tour laissant son enfant à ses beaux-parents. Nadeshiko, très perturbée par la disparition de sa mère sombrait dans le silence. Keito, n’avait aucun intérêt pour Nadeshiko et était assez contrariée de la disparition de Miya car celle-ci n’avait donnée naissance qu’à une fille. Le couple ancien décida de ne pas en parler à Yoichi et de continuer à lui dire que son épouse allait bien afin de ne pas perturber son entreprise.
Nadeshiko entra alors en maternelle dans l’une des écoles des plus réputées payée évidemment par la famille. Il fut décidé que l’enfant ne connaissant pas son père serait sous la responsabilité d’une gouvernante jusqu’à nouvel ordre. La gouvernante, Nikki, était une vieille femme aigrie et très peu aimante envers Nadeshiko. Ayant un sens très stricte du comportement que doit avoir une jeune enfant telle que Nadeshiko, nul affection n’émanait de cette femme laissant la jeune fille emprise à son désarroi et sa solitude. Nadeshiko quant à elle, affrontait les vices de la vie face à ses souffrances et nouvellement ses camarades. A trop rester seule et refermée sur elle-même, la jeune enfant s’attira l’animosité de ses comparses.
Les années se poursuivant sans grandes nouvelles son père restait toujours aux abonnés absents, ignorant tout de la situation de son épouse et de son enfant, Nikki restait froide et impassible et ne se souciait que des cours particuliers qu’elle prodiguait à l’enfant et aux besoins vitaux de celle-ci. Les « grands-parents » si on peut les appeler ainsi s’infligeaient le strict minimum social avec leur petite-fille c’est-à-dire une lettre de bienséance que Nadeshiko se faisait lire par Nikki. Nadeshiko entrait en grade I et commença sa réelle instruction par l’état japonais. Bien que l’enfant poursuivait déjà un enseignement de la part de sa famille.
L’entrée en école primaire fut que la suite des événements de la maternelle, et ses relations se s’arrangeaient pas le moins du monde. Elle avait même tendance à empirer. Nadeshiko parlait que très peu et son avance sur les autres ainsi que leur rejet la poussait à les mépriser et de temps à autre à leur faire savoir par sa capacité à dire franchement les choses. Sans filtre. Sans pincettes. Les cruautés dont elle était victimes la répudiaient mais cela n’était rien comparé à ce qu’il l’attendait.
Un soir que Nadeshiko était en sortie avec sa classe, celle-ci s’éloigna du reste du groupe et se perdit. Elle marcha longuement dans les quartiers résidentiels avant de rencontrer un homme bizarre qui la prit en photo. Il lui proposa de la suivre mais la jeune enfant refusa par plusieurs fois son « offre ». Lorsque que l’homme bouffi à lunette l’attrapa par le bras et lui posa la main sur la bouche, Nadeshiko eu une réaction plus que bizarre… Elle voulut crier de toute ses forces mais la main l’en empêchait. Il se produisit alors quelque chose en Nadeshiko, elle ressenti comme une sorte de vague de froid lui parcourir le corps de bas en haut et émanant d’elle comme une aura spectaculaire. Ses cheveux longs cheveux violets s’élevèrent tel que la gravite n’avait plus effet sur eux. Son esprit se vida et elle n’entendit plus qu’un cri strident puis plus rien du tout. Lorsqu’elle se réveilla peu de temps après, elle était couchée, prisonnière des bras de son agresseur figé comme la pierre. Il était froid. Très froid. Nadeshiko essaya de se libérer mais n’arriva qu’à se libérer de la main qui gênait sa bouche. Son bras restait coincé dans l’autre main du faux photographe.
Elle cria de toute des forces mais personne ne vint. Quelques temps plus tard, Nadeshiko était en pleurs, se sentait de plus en plus désemparée et avait peur. Peur que personne ne vienne la chercher, que personne ne pense à elle… C’est alors qu’apparut un grand homme fin. Il avait les cheveux blonds et des yeux vairons bleu ciel et jaune. Il portait un costume noir avec une chemise grise parfaitement cintrée et une cravate rouge foncée. Il portait aussi des gantelets noirs très moulants assez peu communs. Il libéra la jeune enfant de la main qui l’emprisonnait. Le bras était serré tellement fort qu’il y avait une trace de la main de l’homme bizarre. Elle voulut alors s’enfuir mais son sauveur lui pris gentiment la main et pris également la main de son ravisseur. Puis l’homme aux yeux bizarres ferma les yeux et une spirale ovale et lumineuse apparût de nulle part devant eux. Ils passèrent tous les trois et Nadeshiko reconnut de suite l’endroit où ils avaient atterri. C’était le jardin de la demeure familiale. Les grands-parents ainsi que la gouvernante étaient présents devant la jeune enfant et son sauveur.
« - Monsieur Yûsuke, nous vous remercions d’avoir retrouvé cette jeune enfant. » Commenta Keito.
« - Vous m’avez engagé pour cela, non ? Par contre, vous ne m’aviez pas prévenu qu’elle était aussi une alice… »
Keito parut désemparé quelques secondes. Nadeshiko regardait perplexe la conversation sans en comprendre le moindre sens. Les adultes continuèrent à discuter sur Nadeshiko durant plusieurs minutes et la jeune enfant ne suivant pas tout perdit le fil de ce qui était dit. Ce début de journée l'avait épuisée et elle avait envie que d'une chose; dormir. Nikki pris la parole violemment, Nadeshiko fut sorti de sa torpeur si brutalement qu'elle ne comprit que cette phrase qui la marqua intensément :
« - Il est hors de question que je sois la gouvernante d’un monstre ! Avez-vous dont vu ce qu'elle a fait à cet homme? Si c’est ainsi je vous quitte Monsieur Kotomura. Je vous remercie. »
La vieille femme s’éloigna et Nadeshiko ne la revint plus jamais. Keito et Kiyoko, comprirent qu’il fallait écarter Nadeshiko vu l’alice qu’elle possédait. Ils en profitèrent pour demander à Yûsuke s’il voulait bien endosser le rôle de garde du corps et de majordome pour la petite. L’homme accepta après une certaine réflexion et la discussion prit fin. Nadeshiko quand a elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Elle avait comprit qu'elle était un monstre et que même sa gouvernante si froide et stricte n'avait pas hésité la moindre seconde à fuir la fillette. Elle restait figée dans ce qu'elle avait entendue. Bien qu'elle savait qu'elle était le sujet principal des conversation, elle n'en restait pas moins apeurée et perdue. Personne ne lui avait témoigné la moindre affection si ce n'est ce Yûsuke... D'ailleurs c'était lui qui était venu la chercher...
Suite aux récents évênements et aux découvertes qui on été faite à propos de Nadeshiko, il fut décidé que l'enfant resterait à la demeure familiale, dans l'aile ouest. Cette partie de la demeure était pas exactement racolée au reste de la maison, (nb : voir photos de la maison plus tard :p probablement à la suite ou dans son journal) mais les maîtres de la maison avait réaménagé l'espace afin que la petite ait comme une sorte d'indépendance. Nadeshiko y restait tous les jours avec Yûsuke. Bien que vivant en autarcie avec Yûsuke, il lui arrivait de temps à autre de recevoir la visite des femme de chambre pour les nouveaux draps ou encore les entendre récurer la salle de bain. Sage comme à son habitude, Nadeshiko acceptait cette situation sans rechigner. La vie quotidienne de l'enfant se résumait souvent à cela; La jeune fille était réveillée tout les matins par Yûsuke. Bien qu'il lui était défendu dans un premier temps de trop côtoyer la petite et se devait de garder ses distance, ils prenaient leur petit-déjeuner ensemble... Puis il préparait et aidait la petite à se laver et s'habiller. Puis la journée pouvait commencer. Ils cultivaient des fruits et légumes dans un petit potager et allaient profiter de l'air du jardin fleuri avant de retourner à l'intérieur. Après un thé chaud, Nadeshiko suivait des cours que lui prodiguaient Yûsuke. Ils déjeunaient ensemble et la fillette avait un temps calme avant de retourner aux études. La fin d'après-midi, la jeune fille vaquaient à divers distraction comme le dessin ou la peinture. Après s'est habillée de nuit, ils dînaient dans leur "petite maison" et allaient se coucher dans leur chambre respective. Et les journées filaient ainsi, les mois et les années. Le temps si bien mené laissait Nadeshiko grandir et mûrir, certes sans contact extérieur mais cela convenait tout à fait à Nadeshiko qui gardait à l'esprit les paroles de Nikki. Bien qu'elle n'ait pas oublié cette journée pour le moins originale, certains passages restaient flous dans son esprit. Notamment à propos de l'homme qui avait tenté de l'enlever, qu'était-il devenu ?
Durant les cinq années qui suivirent, Nadeshiko avait relégué ses interrogations aux oubliettes mais l'année de ses onze ans allait marquer son existence une nouvelle fois. L'hiver battant son plein, la jeune fille vit l'aube de ses onze ans se ternir et elle compris enfin qu'il n'y avait plus a espérer de son père... Alors qu'elle se baladait dans le jardin blanchit par la neige, le jeune fille se dirigea vers le banc de pierre afin de profiter du calme et du silence hivernal.Lorsqu'elle fut assise, elle vit une lettre qui était adressée à sa grand-mère...
- Spoiler:
Choquée par cette révélation, Nadeshiko su alors pourquoi elle n'avait plus a espérer quoi que ce soit de son père... Bien qu'elle ne sache pas les motivations quand à la décision de sa grand-mère d'avoir menti sur le décès de sa mère et d'avoir imaginé le sien... Ses grand-parents voulaient-ils qu'elle disparaissent? Qu'attendaient-il d'elle ? elle savait qu'il lui était défendu de rentrer dans la demeure principale mais ce n'était pas l'envie qui lui manquaient. Elle décida de garder cela pour elle-même et choisi de ne pas en parler à Yûsuke. Bien qu'il était un être formidable, elle ne voulait pas perturber d'avantage leur quotidien. Depuis lors, ses nuits qui était d'ordinaires paisibles sans plus devinrent troublantes et inquiétantes, laissant l'abandon de sa famille à Yûsuke comme une plaie béante et noyant ses songes dans des cauchemars de plus en plus sombres... Bien que Yûsuke avait senti un changement infime chez sa protégée, la marque des songes traumatisantes de la jeune fille marquaient leurs matinées... Yûsuke se réveillait tout les matins dans un froid de plus en plus mordant laissant croire à une chute de mercure au cours de la nuit. Les premières semaines ne laissaient apparaître que cette température chutant et des cernes de plus en plus marquée sur Nadeshiko... Mais la jeune prépubertaire se sentait de plus en plus fatiguée et son appétit s'amenuisait de jours en jours. Après avoir vérifié l'isolation ainsi que le chauffage, essayé plusieurs méthode afin de réchauffer la jeune fille qui devait mal dormir avec ce froid la nuit... il décida de veiller sur l'enfant une nuit complète sans fermer l’œil de la nuit... Bien que les premières heures soient amies avec le thé et la lecture, Yûsuke senti alors un froid accrochant à sa peau lui donnant des frissons... Il se retourna alors vers sa protégée et la vit alors.
Nadeshiko avait les yeux grands ouverts baignés de larmes... Ses pupilles brillaient dans la sombre pièce comme deux feux violets. Bien qu'elle soient allongée dans sont lit et qu'elle soient parfaitement endormie, ses cheveux s'élevaient comme si ils n'étaient pas touchés par la gravité terrestre. Cette vision de la petite fit comprendre à Yûsuke ce qui ce tramait; non seulement Nadeshiko ne savait pas contrôler son alice mais celui-ci prenaient le dessus durant ses songes... Surement que l'enfant cherchant à se protéger des cauchemars qui l'envahissent use de son alice sans retenue durant son sommeil. Son subconscient agissant sous forme de transe s’apparentant à du somnambulisme...
Yûsuke expliqua le lendemain quelle était la raison de ce froid nocturne à Nadeshiko et lui demanda ce qui ce passait dans la tête de la petite. Nadeshiko hésita puis lui raconta ce qu'elle avait lu... D'abord mal à l'aise, Yûsuke expliqua à Nadeshiko qu'il ne fallait pas qu'elle s'inquiète, qu’après tout, ce n'était pas comme si elle était seule... Bien que la jeune fille resta perplexe par rapport aux dires de son protecteur, puis acquiesça sans rien dire. Par contre, Yûsuke avait un plan pour aider à contrôler l'alice de Nadeshiko. Il lui demandait tout les jours de geler un peu d'eau, puis des fleurs et des insectes, ou encore les gouttes de pluie qui tombaient...puis quelques mois plus tard il tenta de lui faire geler le petit lac de la propriété... d'abord juste la surface puis en entier et il lui appris le patin à glace... La jeune fille avait retrouvé le sourire et aimait de plus en plus le temps passé avec Yûsuke. L'année des ses 14 ans, alors qu'ils se baladaient tous deux dans la demeure, Yûsuke eut un réflexe digne d'un super-héro... Il n'en fallut pas plus pour que Nadeshiko comprenne...Pour elle, Il n'était ni un frère, ni un père... elle l'aimait et voyait en cet homme son prince charmant...
Les hormones de la jeune adolescente firent le reste et des milliers de questions lui prirent l'esprit; est-ce qu'il m'aime ? ou suis-je qu'une enfant pour lui? Comment me voit-il ? Dois-je lui avouer ? Comment lui faire plaisir ? Est-ce que c'est l'argent qui l'intéresse ? Je suis peut-être qu'un poids et il voudrait vivre sa vie ?Il a quel âge réellement ? Est-ce qu'il aime les femmes ? il a des enfants, une femme ? cela fait maintenant 7 ans qu'il est avec moi, il doit en avoir marre... Si il m'aime, on devra faire des choses ? etc... Autant de questions noyant l'esprit de cette jeune femme. Nadeshiko changea alors de comportement avec Yûsuke, elle cherchait à lui faire plaisir en lui préparant les repas, lui faisant son linge, nettoyant leur "domicile" tel qu'une gentille épouse le ferait. Elle s'appliqua à lui prouver qu'elle n'était plus une petite fille mais bel et bien une femme en devenir...Elle avait réussi par plusieurs conversations à trouver quel était ses plats préférés et qu'il avait 25 ans...
Un soir d'été, elle l’entraîna dans le jardin et s'assis sur le banc... le soleil était entre chien et loup et les couleurs chaudes du ciel offrait un spectacle magnifique... Elle regarda son cher protecteur droit dans les yeux et l'embrassa dans le courage du moment.
D'abord étonné par cet approche plus que volontaire, il repoussa gentiment la jeune femme. Il la garda dans ses mains un court instant tout en la regardant avant de la resserrer du plus fort possible contre lui... Vu par une femme de chambre qui passait par là, des ragots commencèrent à fuser entre les femmes de chambre tels des voisines avares de potins...
Depuis lors, Nadeshiko et Yûsuke étaient sur un nuage, Il menaient leur vie tranquillement sans se soucier de la suite des événements... Les mois passaient dans le plus grand calme et le bonheur... Une joie intense qu'elle n'avait pas encore connue jusque là. Nadeshiko était heureuse et cela se remarquait. Les mois découlaient et laissèrent la place au quinzième anniversaire de la belle. la belle poupée de porcelaine espérait beaucoup de cette promesse de la nature; elle avait vieilli, son corps de 15 ans ressemblait de plus en plus à celui d'une femme et ses envies qui la submergeaient, laissaient entendre qu'elle voulait offrir plus que des câlins et des baisers à son cher et tendre. Et bien que Yûsuke se refusait à aller plus loin, les avances de la jeune fille furent efficaces et la jeune femme en fleur devint femme...
Entendus par des oreilles indiscrètes, La rumeur des ébats du couple enfermé firent le tour de la maisonnée et mis que quelques semaines à se chuchoter jusqu'au oreilles des maîtres des lieux. Outragés par ce manquement de conduite ils décidèrent de livrer Yûsuke à justice, lui offrant sa vie pour ses "loyaux services"... De rage, Nadeshiko courra vers son grand-père et lui supplia de laisser Yûsuke mais celui-ci la traita de catin et la gifla. Nadeshiko chuta aux sol de part la violence de la frappe et rentra dans une colère noire. Ses yeux s'illuminèrent et elle tenta d'user de son alice sur son doyen familial... L'homme l’assomma d'un coup de pied dans le visage... Yusûke tenta alors de s'enfuir par le biais de son alice avec la jeune fille mais Keito attrapa la femme inconsciente...
"- Elle n'ira nul part !! Fuis avant de perdre la vie !"cria l'homme, vert de rage.
Le reste des évênements resta flou pour la jeune femme... En permanence droguée, son corps ne lui répondait plus. Elle restait allongée, perfusée afin qu'elle ne reprenne pas une maîtrise de sa conscience...
Il lui sembla entendre parler par l'une des infirmières qu'elle allait pas rester ici bien longtemps. Que son départ était pour bientôt.
Puis un jours, ou deux ou encore quelques heures plus tard elle n'en savait rien, deux hommes vêtus de noirs rentrèrent dans la pièce. Ils parlaient avec Keito de la jeune enfant et celui-ci expliquait la tentative de la jeune fille à l'encontre de sa personne... Dans son discours, il exprima ses inquiétudes quand aux réactions de colère de la jeune fille... L'un des hommes rassura Keito et lui expliqua qu'elle était entre de bonnes mains et qu'il savaient quoi faire de cette jeune femme. Nadeshiko senti alors son corps se soulever dans les airs, comme par magie... L'autre homme fixa la jeune fille intensément et claqua les doigts, la jeune femme s'endormit instantanément comme obligée...
Nadeshiko se réveilla le temps d'un instant dans une voiture noire, confortable qui entrait dans un immense portail, elle sentait l'odeur du cuir et entendait des voix qui riaient autour d'elle. Des vois d'hommes, proche de celle qu'elle avait entendu chez elle... Pourtant le bruit du moteur couvrait le son... Elle voyait le véhicule avancer vers un immense bâtiment. La voiture se stoppa net devant celui-ci. L'un des deux hommes lui secoua l'épaule et tint de se lever. D'abord endoloris par le fait de par avoir bougé pendant tant de temps elle s'extirpa avec difficultés de ce qui semblait être une limousine noire... On lui somma de suivre les deux hommes dans le bâtiment, Il lui apparaissait plutôt austère et froid mais depuis que Yûsuke n'était plus là tout lui apparaissait ainsi. Angoissée, elle restait de marbre et suivait sans histoires... Son cœur déchiré par l'absence de son cher et tendre, des larmes perlaient dans ses yeux et coulaient silencieusement sur ses joues blanches... Elle ne savait pas ou il était, ni ce qu'elle allait devenir ici... On la conduisit alors jusqu'à une pièce agitée, ou tout lui apparaissait étrange... Assise sur une chaise, elle observait cette fourmilière s'activer tout en faisant usage de dons tous plus originaux qu'uniques...
Après quelques minutes posée ainsi entre ses deux "men in black", un autre homme vint à sa rencontre, Il ressemblait beaucoup à Yûsuke si bien que son cœur s'alourdissait à chaque mots qu'il prononçait... Troublée, elle n’écoutait pas ce qu'il lui expliquait, trop bouleversée... Après un long moment de solitudes douloureuse, l'homme se tut et remis une sacoche en tissu plutôt lourde et rigide à Nadeshiko. Il lui dit alors une phrase qui restait marqué dans l'esprit de la jeune femme :
"- Bienvenue à l'académie Nadeshiko !! On va te conduire à ta chambre..."