Il y a un tout. On naît comme le destin le veut. On ne choisi pas sa famille, ni même son caractère ; il se forge de lui-même. C'est vrai, on peut faire semblant d'être quelqu'un d'autre, mais si ça peut te rassurer, je ne suis pas du tout comme ça. Ainsi, je vais te décrire mon caractère avec toute la sincérité possible ;

Abordable & amical ; Il ne faut pas plus de cinq minutes pour que je me rapproche de quelqu'un de sympathique. Je suis très facilement abordable à cause du sourire accroché à mes lèvres très souvent. Je suis, contrairement à certaines personnes, quelqu'un de tactile et d'amical. Parler avec les autres, être entouré et tout ce qui s'en suit, ça ne me dérange guère, au contraire. J'adoooore ça ! Je ne vois pas pourquoi je devrais remballer les autres alors qu'ils ne veulent que me parler, d'autant plus que pour moi, la vie est rose, eh oui !

Affectueux & câlin ; Comme je vous l'ai déjà dit un peu plus tôt, je suis un jeune homme plutôt tactile. Avec moi, il n'est pas question d'être pudique ou distant ! Ah ça non ! Je suis souvent en train de faire des câlins et des bisous à mes proches, pire qu'un chat à ce qu'il parait, mais comme si c'était de ma faute ! Je suis né comme cela et je mourrai ainsi. Changer, c'est mal.

Bavard & bruyant ; Lorsque je suis quelque part, on me remarque facilement. Ouai. Je suis bruyant et bavard et alors ? On s'en fout ! La vie est belle, les gens sont des peluches et ... bref. J'ai toujours tendance à m'emporter et à crier ou à parler trop fort, mais qu'importe, je m'assume, puis c'est cool d'avoir pleins d'yeux sur nous, ça prouve que les gens s'intéressent aux histoires stupides que je raconte à mes proches.

Courageux & curieux ; Je ne recule devant rien ... ou presque, si l'on oublie les insectes et les araignées. Moi ? Une chochotte ? N'importe quoi ! Avouez que vous avez tous peur de ces bébêtes intérieurement, arrêtez de faire les durs, eh oh ! Je suis également très curieux ; avec moi, aucun détail ne passe à la trappe, je remarque tout, je pose pleins de questions, bien qu'elles soient très souvent inutiles.

Direct & sans tact ; Je ne mâche pas mes mots, c'est vrai, je l'avoue. Je suis toujours en train de dire ce que je pense et bien évidemment, on me qualifie très souvent de personne sans tact. Faire du mal aux autres en disant mes pensées, je sais très bien le faire et bien que cela me dérange, je m'entête à toujours dire la vérité, car je déteste les mensonges.

Intelligent & rusé ; Oui, même si l'on ne le dirait pas en me voyant, je suis un jeune homme plutôt intelligent et rusé. Je sais réfléchir et établir des plans cruels quand je le veux. Enfin ... cruel, je ne pourrai même pas faire de mal à une mouche ... sauf si elle m'embête trop. Les seules bébêtes que j'ai tués sont des fourmis, les autres, j'appelle toujours à l'aide. Ne riez pas ! Je vous ai à l'oeil.

Travailleur & organisé ; Lorsque je suis plongé dans le travail, il est presque impossible de m'en sortir. Il faut vraiment des arguments de choc dans ce genre de moments. Moi qui suis pourtant plutôt paresseux, lorsque je commence à travailler, je le fais jusqu'au bout. D'ailleurs, je suis assez organisé. Quand j'ai plusieurs devoirs à faire, je m'y prends souvent à l'avance pour ne pas mourir envahi par toute une horde de synthèses ou d'exercices à faire, quoi de plus normal ?

Serviable & quelque peu naïf ; Je suis toujours là pour aider mes proches. Oui, je suis un vrai bisounours, c'est vrai, je l'avoue. Je ne supporte pas le fait de savoir qu'une personne que j'aime est dans le besoin, c'est ainsi, je suis fait comme ça. En revanche, je suis assez naïf. En effet, vous pouvez me faire croire tout ce que vous voulez, j'y croirai ... ou alors presque tout. Il ne faut pas abuser non plus, hein, je ne suis pas naïf jusqu'au bout de mes ongles de pieds quand même.

Arrogant, sûr de soit & sans gêne ; Je suis beau, je suis magnifique et ouai ! Je suis narcissique. Je l'avoue, je l'assume, mais bon, osez dire que je ne suis pas agréable à regarder ? Personne ? Je le savais. Je suis également plutôt sûr de moi et sans gêne. Me balader à moitié à walpé devant les autres ne me dérange pas du tout ; après tout, je ne vois pas pourquoi je devrais être pudique, c'est une chose complètement stupide.

Têtu & grossier ; Je ne change presque jamais d'avis, lorsque j'ai une idée en tête, je la garde et je serai capable de faire chier mon monde pour réaliser quelque chose que j'ai décidé d'accomplir. Suis-je chiant ? Oui, mais seulement un petit peu, hein. Grossier, les insultes et moi, nous sommes très proches, j'en dis souvent, je ne vous le cache pas.

Impatient & énergique ; Je suis souvent en train de bouger et de parler. Je n'aime pas rester assis sur une chaise sans rien faire, il faut toujours que je trouve une occupation, car après tout, je n'arrive pas à rester attentif, ou alors, seulement quand j'ai peur de la personne qui me parle, sisi. Impatient, je n'aime pas attendre et en général, je n'attends que cinq minutes mes proches avant de partir, c'est également la même chose pour des rendez-vous ou pour les cours lorsque les profs sont absents.

Irresponsable & lent ; Je suis long à la détente. On pourra essayer de m'expliquer trente mille fois quelque chose, si je ne l'ai pas compris dès la première fois, je ne la comprendrai jamais ou alors ... dix minutes après seulement. Je suis aussi assez irresponsable. Je ne mesure jamais le danger et d'ailleurs, c'est limite si je peux m'occuper de moi-même. Ouai et ça aussi, je l'assume !

Jaloux & facilement boudeur ; Je suis jaloux. C'est vrai. Je ne supporte pas de voir mes proches me snober ou s'approcher d'autres personnes, tout comme je n'aime pas que ma peluche humaine aille faire des câlins à quelqu'un d'autre. Évidemment, je deviens très vite boudeur dans ce genre de moment, mais aussi dans d'autres situations assez stupides, j'en conviens. Mon temps de bouderies maximum ? Une semaine.

Paresseux & mauvais perdant ; Je n'aime pas bouger lorsque je suis dans mon lit ou lorsque je suis bien calé. Je fais partie de ces personnes qui peuvent rester plus de trois heures dans leur lit sans bouger, à fixer le plafond bêtement, perdues dans leurs pensées. Pour terminer, je vais vous avouer que lors des jeux ou des activités scolaires ou autres, je suis très mauvais perdant. Souvent, j'en ai les larmes aux yeux tant cela me frustre. Enfantin ? Ouai et alors ?  

« Akira, viens ici tout de suite ! » L'enfant de trois ans venait de se faire repérer. Il poussa un soupire lasse et gonfla des joues, s'approchant lentement de sa génitrice. Celle-ci fronça les sourcils en voyant le résultat de son incapacité à le gérer. Elle haussa des épaules et s'accroupit à ses côtés, ignorant l'air innocent que son fils avait pris pour ne pas se faire crier dessus.« Akira, par simple hasard, est-ce que tu aurais mangé du chocolat en cachette ? » Le concerné hausse des sourcils et plongea son regard dans celui de sa mère. Un sourire se plaça sur ses lèvres dont les contours étaient envahis par du chocolat fondu et fit non de la tête. « Non maman ! Tu m'as dit que je n'avais pas le droit ... alors, je ne l'ai pas fait ! J'attends sagement! » La jeune femme soupira en l'entendant parler. Elle lui donna une légère tape sur la tête avant de l'emmener jusque dans la salle de bain. Là, elle le plaça devant le miroir et croisa les bras contre sa poitrine. Akira gonfla une nouvelle fois ses petites joues d'hamster tandis que ses yeux étaient exorbités. « Ah bah dis donc ! Qui m'a fait ça ? Tu le sais, toi maman ? » Questionna le petit garçon aux cheveux bruns. Il se mordit la lèvre inférieure nerveusement et détourna le regard. Il avait été pris sur le fait. « Je pense que tu as assez mangé pour ce soir. Dans ta chambre, tout de suite. » « Oui maman. » Sans rien dire de plus, Akira partit en courant à l'étage pour se jeter sur son lit, un sourire victorieux sur ses lèvres. Il sortit la tablette de chocolat qu'il avait caché sous son oreiller et la dévora en moins de temps qu'il n'en faut pour dire « chat ».


Assis sur un banc, le jeune Akira, âgé de seulement cinq ans, jouait avec le bas de son pull beige. Son seul ami était absent et il ne voulait pas s'approcher des autres, ils lui faisaient trop peur. Certains étaient vraiment méchants avec les autres et il ne voulait pas du tout être témoin d'un spectacle humiliant. Il soupira pour l'énième fois depuis le début de la récréation et sursauta lorsqu'il sentit une main se poser sur son épaule. L'enfant se retourna brusquement et se releva d'un coup, reculant vivement, les sourcils légèrement froncés. « Alors, Aoki, ton copain n'est pas là pour te protéger, aujourd'hui ? » Le concerné serra les poings. Même s'il avait envie de pleurer, il se retenait. Il ne devait pas flancher devant ce genre d'enfants. Le plus grand des trois garçons s'approcha lentement de lui et Akira sentit tous ses muscles se crisper. Il se fit pousser par terre et on lui demanda pourquoi il ne réagissait pas. « Je ... » Il commença, se relevant doucement avant de partir en courant. Il fallait qu'il aille se cacher. Il entra dans l'école, poursuivie par les cris et les pas le suivant de près. Il entra dans une salle, se cacha derrière le bureau de son professeur et sans savoir comment, il eut soudainement l'impression que tout son corps prenait feu. La douleur était tellement atroce qu'il n'arrivait même pas à crier et lorsqu'il ne sentit plus rien, il était sacrément affaiblie. Il tenta de se relever, mais remarqua qu'il était beaucoup plus petit qu'à la normale. Ne comprenant pas ce qui lui arrivait, il frissonna lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir brusquement. « Aoki ... on sait que t'es là, sors de ta cachette. » Son sang se glaça. Il était fichu. Il avait beau n'avoir que cinq ans, il savait ce que ces trois brutes faisaient à leurs souffres-douleurs. Il sentit une main l'attrapa et voulut crier, mais la seule chose sortant de sa bouche fut un petit miaulement. « Bah, d'où est-ce que tu sors, petit chaton ? Hé, regardez ! Il est trop mignon ! » Akira fixait ce si gros visage avec des yeux apeurés. Chaton ? Que voulait-il dire par là ? C'est à ce moment qu'il prit conscience de sa position, de ses pattes blanches, de ses oreilles qui bougeaient alors qu'avant, elles étaient si immobiles. Il tenta de parler à nouveau, mais encore une fois, ce ne fut qu'un miaulement aigüe qui se fit entendre.
uc les cocos ! je bosse encore sur cette partie ! Je sais que tu surkiffouilles déjà le début de ma fichette, mais attends encore un peu, le reste ne va pas tarder à montrer le bout de son nez